Vous êtes sur le point de lancer votre campagne emailing et vous souhaitez soigner votre taux d’ouverture ? Alors prenez le temps de lire ce qui suit.
A l'ère du Growth Marketing, tous les bons marketers et sales le savent : choisir l’objet d’un email est une étape fondamentale, trop souvent négligée, dans la conception d’une campagne. En BtoB comme en BtoC, la plupart des internautes considèrent l’objet du mail comme un élément déclencheur de l’ouverture. D’autres facteurs comme le nom de l’expéditeur ou l’horaire, interviennent également.
Bien qu’il n’y ait pas de recette miracle pour créer des objets efficaces, le respect de certaines règles de base permettra d’optimiser significativement le taux d’ouverture de vos emails.
Voici 10 exemples d’objets qui ont fait leurs preuves. Mais avant :
Pour beaucoup, l’ouverture du courrier électronique est aujourd’hui un véritable challenge.
Entre les boîtes de réception encombrées et les marques qui jouent des coudes pour capter l’attention de leurs abonnés, une seule fraction de seconde suffit souvent pour décider d’ouvrir, d’ignorer, ou de supprimer un email.
Selon un rapport publié par l'observatoire de l'infobésité et de la collaboration numérique en 2023, chaque employé reçoit en moyenne 144 emails professionnels par semaine, un chiffre qui peut atteindre les 350 emails pour les dirigeants. Chaque employé passe en moyenne 30% de son temps de travail hebdomadaire à les lire et y répondre.
Inutile donc de préciser qu’un email promotionnel à l’objet standard ou énervant, a toutes les chances de ne jamais être ouvert. Pire encore, dans bon nombre de cas, il finira sa course dans la corbeille, voire dans les SPAMs, ce qui dégradera votre réputation à l’avenir.
En une trentaine de caractères maximum, vous devez donc être capable de susciter l’intérêt, la curiosité et l’envie de votre destinataire grâce à un objet percutant. C’est d’autant plus vrai s’il s’agit d’un premier contact entre votre marque et le destinataire.
Le taux d’ouverture de vos emails est l’un des indicateurs clés de performance de vos campagnes. À postériori, cette statistique vous permettra d’analyser l’efficacité de vos accroches et d’en tirer des conclusions pour vos futures initiatives marketing.
Si l’objet est un élément déterminant dans l’ouverture de l’email, l’aperçu (preview text) est également capital. Trop souvent négligée, cette ligne de texte affichée avant l’ouverture éventuelle de l’email (en dessous ou à côté de l’objet) joue aussi un rôle important dans la décision de votre destinataire.
Vous l’aurez compris : prendre le temps de la réflexion et soigner ces quelques lignes est loin d’être optionnel. Votre résultat final (le nombre de visites générées) en dépend directement. A quoi bon élaborer le meilleur contenu possible dans le corps de votre mail, s’il n’est jamais ouvert, donc jamais lu ?
Comment faire pour que vos emails marketing passent le test de l’ouverture avec succès ?
Voici une liste de 10 exemples à adapter et tester dans vos campagnes pour augmenter vos performances.
Jouer sur les sentiments et l’effet d’inclusion.
Personne n’aime se sentir seul. Savoir que d’autres personnes font ou ont fait le même choix que vous est bien souvent suffisant pour déclencher le passage à l’action.
Cette ligne d’objet s’avère particulièrement efficace pour les emails proposant une étude de cas ou le témoignage d’une entreprise similaire à celle du destinataire.
Pour les emails commerciaux, rappeler la proximité que vous avez avec votre prospect ou client privilégié fera toujours effet.
Selon Ali Powell, chargé de la gestion des grands comptes chez HubSpot, la clé d’un objet d’email commercial performant est d’y faire figurer un élément personnel, quelque chose qui ne s’applique qu’à eux. Niveau avancé de personnalisation (non automatisable) d’objet, la construction de ce type d’accroche prend du temps et doit être réservée à vos meilleures opportunités.
Il faut rappeler qu’il s’agit d’un échange unique, d’une relation « one-to-one ».
Prenons un exemple simple. Vous vous apprêtez à reprendre contact avec l’un de vos anciens clients pour lui présenter votre nouvelle offre, M. Thomas Dumont, chef d’entreprise et ancien joueur de rugby au sein de son université. Tirez parti de cette information et personnalisez votre objet en l’informant de la récente qualification de son équipe. Une fois ouvert, c’est alors le contenu de votre mail et sa finesse qui feront la différence.
S’adresser directement au destinataire et à ses préoccupations majeures en personnalisant selon son secteur d’activité.
La plupart des gens préfèrent parler d’eux plutôt que d’écouter parler des autres. Plusieurs études menées par l’université d’Harvard ont démontré que, lorsque les gens parlent d’eux-mêmes, certaines zones du cerveau associées à la motivation et au circuit de la récompense montrent des signes d’activité. Et c’est précisément ce que vous allez exploiter ici.
Le noyau de cette accroche (le pronom possessif « votre ») est amplifié par l’utilisation du secteur d’activité en token de personnalisation. Il vous suffit ensuite de lier le contenu de votre email à cet objet : en rappelant quel challenge ou problème le prospect pourrait rencontrer et comment votre marque se propose de l’aider à le relever.
Piquer la curiosité pour donner envie de poursuivre la lecture, donc d’ouvrir votre email.
Selon la « Curiosity-drive theory », nous sommes tous troublés par l’incertitude. À l’inverse, éclaircir les zones d’ombre est psychologiquement rassurant.
La clé de cet objet est simple : donner un avant-goût du contenu de l’email au destinataire sans lui en dévoiler totalement le contenu. Cette technique va le pousser à assouvir sa curiosité et, par conséquent, ouvrir votre email.
En pratique, ce type d’objet peut généralement se traduire en question afin de ne pas tomber dans l’autre extrême (énervante) du "clickbait". Par exemple, si vous souhaitez promouvoir un guide concernant le choix d’un logiciel d’entreprise, vous pourriez éveiller la curiosité de vos destinataires avec un objet du type : « Êtes-vous en train d’utiliser le pire CRM ? ».
Aller droit au but.
Vous cherchez à entrer en contact avec la bonne personne dans la société de votre prospect ? Tentez une question directe, dès votre objet.
Selon Jeff Hoffman, coach en techniques de ventes, approcher les prospects comme si vous ne connaissiez pas encore tout d’eux et de leurs entreprises booste l’engagement. Demander l’aide de votre prospect vous permettra d’engager plus facilement la discussion, selon sa réponse.
Indiquer d’emblée un referral pour obtenir la confiance nécessaire à l’ouverture de votre mail.
Les équipes commerciales aguerries savent que les recommandations sont une mine d’or pour débuter une relation. Bill Cates, expert en transactions rappelle que les commerciaux qui ont été recommandés « empruntent » la confiance que les prospects ont placée en leur contact source.
Plutôt que d’entrer d’emblée en terrain inconnu, la relation entre le commercial et le prospect se retrouve automatiquement désamorcée par la confiance que le prospect place en cette personne. Vous augmenterez ainsi significativement votre taux d’ouverture.
Si vous n’êtes pas dans un scénario automatisé mais manuel, profitez-en pour indiquer dès l’objet qui est votre referral. Si votre messagerie le permet, vous pouvez également tenter d’approcher cette source pour envoyer votre email « de la part de ».
Manifester un intérêt (réel) pour votre destinataire est rafraîchissant et malin.
Naturellement, ce type d’objet, donc de « promesse » faite à votre destinataire, oblige à construire le corps de son email de façon adéquate pour ne pas décevoir ce premier sentiment.
Suggérée par un utilisateur de Reddit, cette accroche a enregistré de très bons taux d’ouverture auprès des décideurs dans les entreprises. La raison ? Il semblerait qu’ils en aient tout simplement assez des commerciaux qui ne se soucient pas réellement de leurs prospects et clients.
Les commerciaux ayant pour objectif premier de construire une véritable relation avec leurs prospects, et non de faire du chiffre à tout prix, obtiennent de meilleurs résultats sur le long terme. Soyez donc attentifs à vos prospects, ils vous le rendront.
Faire de la veille personnalisée pour vos destinataires.
Ce type d’objet a la double propriété de jouer à la fois sur la curiosité et l’égo de vos destinataires. Qui ne désire pas savoir en quels termes on parle de lui ? En revanche, attention à personnaliser finement l’article ainsi proposé.
En effet, après une telle accroche, vous devez obligatoirement proposer un contenu au plus près des problématiques et du secteur d’activité de votre lecteur, sous peine de désinscription.
Se rendre utile et faire preuve de volontarisme.
Pour réussir à conclure une vente, les commerciaux doivent désormais se rendre serviables.
En utilisant ce type d’accroche, vous signifiez à vos prospects que vous souhaitez les aider (avec du contenu éducatif et expert par exemple). Pour découvrir comment se traduit cette invitation, le destinataire de votre email devra l’ouvrir. A vous de soigner la suite pour l’inviter à vous répondre.
En résumé : soyez direct. Les mails à l’objet « non commercial » affichent des taux d’ouverture supérieurs aux emails à l’accroche purement promotionnelle.
En dire juste assez pour pousser à ouvrir votre email (à utiliser avec parcimonie).
Dans la même veine que notre exemple précédent, ce type d’objet d’email a pour but de jouer avec la curiosité du destinataire. Il n’aura pas d’autre choix que de cliquer pour lever le doute.
De même, attention à ne pas décevoir vos abonnés si la qualité de l’offre proposée n’est pas au rendez-vous une fois l’email ouvert. Certains risquent, à juste titre, de se désinscrire si la promesse n’est pas tenue.
Vous avez désormais toutes les clés en main pour rédiger des objets de mails efficaces. Si vous avez des questions ou besoin d’être accompagné(e) dans cette démarche, n’hésitez pas à contacter notre équipe !
Article mis à jour le 23.06.2023